SAM SAUVAGE
Une gueule, une dégaine, un charisme au capital sympathie immédiat. Une voix grave, délivrant une singularité autant magnétique que confidente. Sam Sauvage, imparable performeur sur scène (il enchaîne une série de Pop Up du Label à Paris, dont 4 déjà complets), la justesse de ses intentions d’interprétation, sa gestuelle dégingandée façon Talking Heads emportent déjà la mise.
Cet auteur-compositeur autodidacte ayant grandi à Boulogne-sur-Mer a branché pour la première fois une guitare à l’adolescence, après la découverte d’un live de Bob Dylan sur YouTube. S’il a beaucoup écouté Bashung, Sam Sauvage ne s’est pas laissé encercler par des influences définies pour construire son vaste alphabet moderne. Chez lui, on trouve une poésie brute, sensible et authentique, un sens de l’observation affiné, le goût des autres, et plus particulièrement pour les marginaux, les noctambules et les rêveurs égarés.
C’est cette ouverture vers l’humain et la société qui transpire dans Les Gens Qui Dansent (j’adore). Sam Sauvage y fait l’inventaire des différents traits comportementaux et humains : spoken word impavide et à la nonchalance accrocheuse, swing robotique qui entre en confrontation avec une guitare western, tendresse empreinte d’une mélancolie sous-jacente.